• Patrice Valette

    Patrice Valette

    Patrice Valette 

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    Une fleur sur la Falaise 

     

     Résumé:

     

    Enzo, solide gaillard, ne peut pas être considéré comme un solitaire, c'est simplement un homme qui cherche un coin tranquille, à l'abri des regards, pour finir tranquillement ses jours. Pourtant, même dans ce bout du monde, perdu dans les montagnes, son passé le rattrapera. 
    Ce printemps 1959 pourrait bien être sa dernière saison sur cette terre qui s'éveille après un hiver rigoureux. 
    Les hommes et les femmes de ces contrées sont rudes comme les montagnes qui les entourent et les insolents, cela n'empêche pas les rencontres amicales, voire amoureuses, mais également meurtrières. 
    Il y a aussi cette mystérieuse petite fille, Flora, qui semble avoir pris ses habitudes dans la nouvelle demeure d’Enzo. 
    Elle possède quelques dons surprenants qui pourraient bien venir en aide à Enzo, ne dit-on pas : 

    "On a toujours besoin d’un plus petit que soi…." 

    Conclusion personnelle:

     

    J'aime beaucoup la qualité de l'écriture ! Ce livre démarre un peu comme certains opus régionaux, de terroir, et se termine par de la fantaisie. De l'amour de l'humour du suspens et toujours cette belle écriture.

    Entre les premières et les dernières pages, un monde entier de bouleversements.

    Il est difficile de poser le livre dès les premières lignes. L'auteur arrive à nous tenir en haleine.

    Un petit regret pour la rapidité de la conclusion (tout se passe trop vite, ou alors c'est peut-être moi qui ne voulais pas que l'histoire prenne fin, qui sait ?)

    J’ai déjà acheté les deux autres livres de Patrice Valette, qui sont de la même qualité et de la même trempe, si ce n’est encore mieux. Un livre plein de rebondissements inattendus.

    En conclusion, j'ai adoré ce livre autant que les deux autres lus précédemment. À présent, j'attends avec impatience la suite du doleur, le tome 3  « L'Améthyste de Fraisac » qui hélas ! n'est pas encore sortie, mais ne saurait tarder !

     

    Bonne lecture à vous tous 


  • Le Doleur tome II

    La coupe de Saint-Martin 

     

    Résumé ;

     

    Ce volume est le Tome 2 de la saga Le Doleur. Deux ans se sont écoulés et le château de Fraisac accueille désormais Célina, Hélène ainsi que Mamie Jeanne. Joseph, Le Doleur, a également accepté de vivre à Fraisac entre deux coupes de bois. Pour cette morte-saison il est embauché pour une coupe près d’Issoire. La proximité avec Fraisac lui permettra de revenir au château de temps en temps pour retrouver sa fille, Hélène, qui s’en réjouit. À Saint-Martin, le Doleur croisera Gaëlle Sénéchal, la fille du propriétaire de la coupe. Peu de temps après cette première rencontre, celle-ci disparaitra dans des conditions particulièrement sordides. Cette coupe de bois, qui paraissait si monotone à Joseph, va le conduire dans des endroits où jamais il n’aurait imaginé se rendre, surtout contre son gré.

     

    Conclusion personnelle:

    Après avoir dévoré le premier, j'ai dévoré le deuxième !
    Des personnages toujours aussi attachants, qui mûrissent au gré de leurs aventures.

    Agréable roman pour tout public passionné par la vie d'autrefois, où tout n'était que labeur et joie extrême de goûter la vie à pleines dents. Loin de cette turpitude d'abondance immonde dans un monde blasé.

    Joseph, le personnage principal, et Hélène, sa pupille n'a tout de même pas de chance, dans le premier tome on enlève la jeune fille, dans le second tome, il se trouve accusé d'un crime, en découle un procès arbitraire qui entraînera une situation périlleuse. Sa pupille de son côté subit également une nouvelle mésaventure.

    Des intrigues !!! On se demande toujours où on débarque, ce qui va se passer du début à la fin.
    Une écriture fluide dans un juste équilibre.

    Bref ! J'attends avec impatience la suite !!!  « L’améthyste de fraisac » 

     


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    Le doleur tome I

    Le château de fraisac 

     

    Résumé : 

     

     

     Septembre 1855, au village de Saint-Anthème, c’est la foire qui rassemble tout ce que le Forez compte comme scieurs de long et doleurs. C’est l’époque des embauches pour la morte-saison. Tous les hommes partiront pour neuf mois sur des coupes de bois à travers la France entière. Joseph Matheron, doleur de son état, vient lui aussi chercher de l’embauche. L’homme qui vient lui faire une proposition, ce jour-là, à l’air honnête, pourtant le salaire qui lui est proposé, dépasse de loin tout ce qui pourrait lui être offert pour ce même travail. Intrigué, mais ne pouvant refuser une telle opportunité, Le Doleur, comme tout le monde le surnomme, va rencontrer des hommes et une femme qui vont radicalement changer sa propre vie. Lui, le loup solitaire, qui ne croit en rien et ne compte sur personne, va s’attacher à une petite fille et vivre, pour elle, la plus belle des aventures, celle du partage, de l’abandon de soi. Dans toutes aventures il y a les mauvais coups, les lâchetés, l’innommable, mais surtout la puissance et le désintéressement de l’amour qui permet de tout surmonter. 

     

    Le Doleur ( Le château de fraisac )

    Conclusion personnelle:

    Une incursion au milieu du 19e siècle, dans cette jolie province du Forez. On apprend à mieux connaître la vie des scieurs de long, des doleurs, tous ces hommes qui se déplacent au gré de leur chantier.
    C'est une histoire qui sent bon le terroir, qui nous parle de ces petits coins de France comme on les aime. Un livre bien écrit, juste ce qu'il faut de description, sans longueur. La forme est parfaite et le fond de l'histoire m'a comme envoûtée...Je n'en parlerais pas, gardons la surprise pour les prochains lecteurs, mais je n'avais qu'une crainte : que j'arrive à la fin du livre sans avoir toutes les réponses. C'est toujours ce qui est à craindre quand un auteur a décidé de faire deux ou trois tomes comme ici. Ce n'est heureusement pas le cas, les choses se mettent en place tranquillement et si on entrevoit bien une partie de la suite, l'essentiel a été résolu.
    On part à la rencontre de personnages attachants. Tous. Ils deviennent des proches, j'ai eu l'impression de les (re)connaître. Bien décrits, comme photographiés. J'ai entrevu le sieur Lucky Lucke, vous savez celui qui, imperturbable, regarde la scène sans broncher, paisible, et tout à coup se détend tel un serpent...Notre héros est un peu comme cela lorsqu'il cale sa brindille entre les lèvres : attention danger ! On vit, on partage avec lui ses angoisses, ses colères, ses espoirs, au milieu d'une intrigue bien ficelée.
    Un vrai coup de cœur, un bon moment de lecture, vraiment.
     Nous n'avons qu’une envie terminer pour lire la suite …. 

     





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