• La séve et la cendre

     

    Résumé :

     

    Dans le troisième volet de son ouvre landaise, Alain Dubos fait le portrait de deux femmes de l'entre-deux-guerres. Maylis Savayran est la riche et jolie héritière d'une distillerie de résine dans les Landes. Son chemin croise à plusieurs reprises celui de Madeleine Darribats, une métayère révoltée par les difficiles conditions de vie des paysans de la région. Moderne, elle milite pour un syndicalisme paysan contre l'oppression des possédants. Rien ne semble réunir ces deux femmes, issues de classes sociales opposées. Pourtant elles ont un point commun, celui d'être l'une comme l'autre orphelines, élevées dans des familles d'accueil. Animées de force et de passion, elles luttent avec vigueur pour pouvoir s'affirmer dans de leurs milieux respectifs dominés par les hommes. Dans ce roman plein de rebondissements, Alain Dubos anime deux personnages hauts en couleur, dans le luxuriant décor des Landes, entre forêts et plages de l'Atlantique.

    Mon appréciation :

    Très bon livre qui sent bon le terroir ....La vie des Landais excellents,

     

    La Haute-Lande, dans les années vingt. Sur cette terre humide et plate, léchée par les vents salés de l'océan, rien n'a bougé depuis le XIXe siècle. Les riches distillateurs continuent de faire prospérer leur fortune sur la résine et la misère des métayers. Bien loin de Paris et des bruyantes années folles, deux Landaises vont secouer le joug de l'ordre établi. Héritière de pinèdes à l'infini, où la sève coule comme de l'or, Maylis décide de diriger elle-même le domaine au grand scandale de sa famille. Madeleine est une paysanne assoiffée de justice et de savoir, qui prend la tête d'un mouvement syndicaliste naissant. Le combat qui les oppose les découvre soeurs par la révolte et le courage.

     

    Les femmes landaises ont osé bousculer l'ordre établi, bousculer la tradition, se préoccuper de la misère ouvrière, la belle époque, chronique douce-amère, mais qui ne plait pas à tout le monde ?  

    « La memoire du vent Le secret du docteur Lescat »