• Françoise Bourdon

     

    Françoise Bourdon  

    Cet auteur fait également parti de mes auteurs préférées

    j'adore tous ce qu'elle publie...merci Françoise 

  • Résumé :**

    De Tourrettes-sur-Loup, sur les hauteurs de Nice, aux beaux quartiers de la capitale, quatre générations de femmes libres, vibrantes, indépendantes vont se succéder entre 1879 et 1945. Il y a d'abord Rosine, fille de modestes paysans, qui quitte, enceinte, son pays de la violette pour devenir une courtisane en vue à Paris. Sa fille, Eloise, mène une vie plus rangée près de Lyon auprès de son mari instituteur. Suivront Emma aux amours ardentes, créatrice de mode qui traverse intensément les Années folles, et sa fille Béatrice, "nez" de talent dans la ville de Grasse. C'est la culture de la violette, fleur à parfum par excellence, qui scellera le destin de ces quatre héroïnes de coeur et de passion.

     

     

     


  •  

     

    Résumé :

    En Ardèche, à la fin du XIXe siècle. Depuis son imposante demeure de Belle Epine, sur les hauteurs de Privas, Honoré Meyran a su faire fructifier la fortune familiale bâtie sur Le travail de la soie. Déçu par son aîné, Antonin, un rêveur qui s'intéresse surtout à la magnifique châtaigneraie du domaine, il reporte tous ses espoirs sur son cadet, l'ambitieux Gabriel, pour lui succéder. Un monde sépare Belle Epine des ateliers insalubres de la filature Meyran. Placée là comme ouvrière par son père pour l'appoint qu'apporte son maigre salaire, Colombe ne voit pas d'échappatoire à son avenir misérable quand son destin croise celui de Gabriel Meyran. Pour La petite Ardéchoise, bafouée, déshonorée, cette rencontre marque le début d'un long chemin parsemé d'épreuves vers la reconquête de sa dignité. Pour l'héritier désigné, elle est la première marche d'une descente aux enfers qui conduira la dynastie à La ruine et à l'infamie...

     


  • Retour au pays bleu

     

    Résumé :

    Parmi vignes et oliveraies, champs de lavande et forêts de chênes, dans le secret des mas, des bastides, des villages perchés, joies et drames scandent les destins de Provençaux de naissance ou venus d’ailleurs. Une ronde de personnages en quête de bonheur et de partage dont les vies se nouent et se dénouent à l’ombre tutélaire du mont Ventoux. À petites touches fines et sensibles, 

     


  •  

    Résumé :

    Extrait

    1917

     

    La journée, d'une douceur exceptionnelle pour ce début mars, lui était apparue comme une promesse.

    Debout sur le seuil de la Grange, elle contempla l'horizon qui pâlissait lentement, comme à regret, alors que le soleil avait disparu depuis une bonne dizaine de minutes. Des écharpes d'un rose mauve délicat se confondaient avec le sommet des crêtes. Le bleu grisé du ciel s'estompait peu à peu tandis que l'obscurité gagnait du terrain.

    Un soupir gonfla la poitrine d'Antonia. Elle avait travaillé tout au long du jour et elle devait à présent rentrer. C'était plus fort qu'elle, dès qu'elle pénétrait à l'intérieur du corps de bâtiment principal, une angoisse sourde lui nouait le ventre.

    Elle jeta un ultime regard au ciel et se dirigea d'un pas décidé vers le logis des Ferri. Lorsqu'elle y était entrée pour la première fois, cinq ans auparavant, jamais elle n'aurait imaginé s'attacher autant à la Grange. Aînée d'une fratrie de trois, Antonia avait été élevée dans une ferme modeste du côté d'Eygalayes. Une salle éclairée par un maigre quinquet, l'eau à aller chercher à la source, distante d'un petit kilomètre, l'aide d'un gamin de l'Assistance pour garder le maigre troupeau... On tirait le diable par la queue dans la famille Corré. Aussi, lorsqu'elle avait croisé le chemin de Pierre, elle avait vite compris que les parents Ferri verraient leur relation d'un mauvais oeil. Pierre était un gars bien bâti, avec des yeux aussi bleus que le ciel et un sourire qui vous donnait envie de tout quitter pour le suivre. Antonia était belle fille. Plusieurs hommes le lui avaient fait comprendre, le soir, à la veillée. On avait coutume, dès l'automne, de se rendre les uns chez les autres. Les enfants dégovaient les amandes, écalaient les noix, tandis que leurs mères tricotaient mitaines et chaussettes. Les pères buvaient leur vin de noix à petites gorgées, en faisant claquer leurs langues. On avait bien chaud, au coin de l'âtre. Les jeunes gens en profitaient pour faire mieux connaissance. Passé onze heures, lorsqu'il gelait, on rentrait chez soi en levant bien haut la lampe-tempête.

    Antonia se rappelait avoir eu les jambes engourdies, le bout du nez glacé, malgré les tricots et les châles dont sa mère l'enveloppait. Bien au chaud dans son lit, avec le chat Zéphyr pour lui servir de bouillotte, elle se remémorait la veillée, et les yeux si bleus du fils Ferri. C'était ainsi que tout avait commencé.

    «Je vous veux pour femme», Antonia, lui avait-il déclaré, le jour de la fête votive, à Lachau, alors que tous deux dansaient. Elle avait ri. Elle se souvenait de son rire, un brin moqueur, et de cette chaleur qu'elle avait éprouvée dans tout son corps. Parce que, comme elle l'avait confié à son amie Fernande, ce serait cet homme-là et aucun autre. Bien que les parents Ferri aient froncé le nez...


  • Le dernier livre que j'ai eu grand plaisir de lire 

    Merci Françoise 

    Le fils maudit

    Le fils maudit

     

    Années 1860, dans le Lubéron. Ne supportant plus les humiliations de son père, un charbonnier venu du Piémont, Lorenzo quitte sa famille pour partir à l’aventure sur les routes de France. Quand il revient chez lui quelques années après, en compagnon menuisier fier de son savoir-faire, il apprend le décès de sa mère. Il espère une réconciliation avec son père mais c’est tout le contraire qui se produit : le jour de son mariage, celui-ci le traite d’enfant adultère, de bâtard de prêtre et lui donne sa malédiction… Commence une nouvelle errance pour Lorenzo à jamais hanté par le mystère qui entoure sa naissance. Épris de justice et de liberté, c’est après bien des combats et des drames qu’il reviendra dans la région de son enfance. À Roussillon, capitale de l’ocre, son destin croisera celui de Virginie, institutrice émancipée, héritière d’une dynastie de maîtres ocriers. Sans que ne s’éteigne en lui le secret espoir de trouver, sur cette terre de sang et d’or, la clef de ses origines…


  •  

    Ceci est le livre que j'ai eu le plaisir de lire 

    Les tisserands de la licorne

    Au XIXe siècle, dans un village du Sedanais, une jeune fille, initiée au tissage du drap, rêve d'autres horizons...  

    En 1869, le village de Sainte-Blaise est entièrement consacré au tissage à la main du drap. Joséphine, dix-sept ans, étouffe dans la maison familiale où le métier à tisser prend toute la place. Contre l'avis de son père, elle décide de partir pour Sedan. Là-bas, elle tombe amoureuse de Jérôme, le fils cadet de la puissante famille Desprez, propriétaire d'une fabrique de draps depuis près de deux siècles. Très amoureux, ils projettent de se marier malgré l'opposition de la tyrannique mère du jeune homme, mais la guerre de 1870 va bouleverser leurs destins. Seule face à la famille Desprez, Joséphine décide de se venger des souffrances qu'elle lui a infligées et de s'allier à ses concurrents. Une lutte sans merci s'engage alors...


  •   

    Le vent de l'aube

    Le vent de l'aube

    Au début du XXe siècle, Nevart, jeune Arménienne, trouve refuge en Provence, mais l'amour et la guerre vont précipiter son destin vers le drame...  

    Marquée à jamais par la tragédie qui a anéanti son peuple et sa famille en 1915, Nevart, dix-sept ans, arrive à Marseille. Seule et bien déterminée à vivre. Elle est rapidement recrutée pour travailler dans une usine de moulinage de la soie dans la Drôme. Là, la jeune femme découvre la lavande et entreprend de la cultiver sur un lopin de terre caillouteuse. A force de ténacité, de courage, elle réalise son rêve. C'est l'âge d'or de la lavande. Mais, en 1935, la situation devient préoccupante. Erich Schwabele, écrivain juif allemand, fait son apparition au village. Entre Nevart et lui, c'est l'amour fou, irrésistible et dangereux à l'approche de la guerre...


  •  

     

    Ceci est le livre que j'ai eu le plaisir de lire 

    Une grande fresque romanesque aux couleurs du Midi avec à l'honneur la batellerie sur le Rhône et la vigne en Vaucluse.
    Il aura suffi d'un moment d'inattention dans l'épais brouillard qui parfois enserre le fleuve. Un jour terrible de 1830, Jérôme Sénéchal, batelier du Rhône comme l'ont été son père et son grand-père avant lui, disparaît avec son train de « barques » et leur chargement. Une famille, Manon sa femme et Antoine leur très jeune fils, sombre dans la ruine. 

    Manon et Antoine devront se bâtir une nouvelle vie à Caderousse. Du bagne de Toulon aux vignes de Châteauneuf-du-Pape, les destins s'entrecroisent à une époque où les femmes rebelles étaient montrées du doigt. 
    Eternel recommencement entre deux mondes, celui de l'eau et celui de la terre, dans une Provence détentrice de lourds secrets.


  •  

    Ceci est le livre que j'ai eu le plaisir de lire  

    La forge au loup

    La forge au loup

    Le parcours d'Hermine et des siens, sa vie, ses désillusions, son courage face à l'adversité et l'amour viscéral qu'elle porte à son pays, sa terre, sa maison...  

     

    Les Ardennes au début du XXe siècle. Hermine a juste vingt ans lorsqu'elle épouse Séverin et part vivre à La Lombarde, la propriété familiale où règne en maîtresse absolue la redoutable madame Lecoeur. La jeune femme se passionne rapidement pour la Forge au Loup, la prospère fabrique de boulonnerie que dirige sa belle-mère. A la mort de celle-ci, Hermine reprend seule les commandes de l'usine. Elle doit alors affronter avec courage et détermination les tourments d'un destin marqué par la guerre, la trahison et les amours manquées, portée par cette passion qui l'anime pour sa terre, sa maison et les siens...


  •  

     

    Ceci est le livre que j'ai eu le plaisir de lire 

    Le maitre ardoisier

    Au milieu du XIXe siècle, la saga de deux familles ardennaises, les Lefort et les Warlet, dans l'univers rude et particulier de l'ardoise, industrie locale et tradition séculaire. 

     

    En 1863, les Ardoisières du domaine « Les Ecaillères », gérées par Eugène Warlet, font vivre tout un bourg. Ardoisiers, les Lefort le sont aussi depuis des générations et travaillent pour les Warlet. Bertrand Warlet, né d'une union mal acceptée entre les deux familles, reprend les rênes de l'entreprise avec une main de fer. Les « écaillons » ne l'acceptent pas et lui préfèrent la fille d'Eugène Warlet, Benjamine, passionnée d'ardoise. Malgré les coups bas de Bertrand et un lourd secret de famille, celle-ci continue de se battre corps et âme pour l'entreprise familiale. Grâce à des investissements technologiques et à des progrès sociaux, les Ardoisières Warlet constituent une entreprise-phare. Mais la guerre de 1914-1918 fait tout basculer. Qui pourra ensuite reprendre en main les Ecaillères ? Les hasards de la vie réservent parfois quelques surprises... 

     

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique